Objectifs
- Connaître et comprendre les ratios de liquidité définis par Bâle III.
- Approfondir le contenu du ratio de liquidité court terme (LCR), du ratio structurel à long terme (NSFR) et des outils de suivi supplémentaires (ALMM).
- Appréhender la réforme du CRR2 concernant le ratio NSFR.
- Être en mesure d’identifier les impacts dans son établissement.
Animateur(s)
Alain GHNASSIA
ghnassia@afges.com
- Bâle III.
- ALM.
- IFRS.
- Contrôle interne.
Henri JACOB
- Exigence prudentielle.
- Gestion des risques.
Manou KOKODOKO
- Audit et contrôle interne.
- Opérations de marché.
- Management des risques.
Evelyne NGNOTUÉ
ngnotue@afges.com
- Audit.
- Contrôle interne.
- Management des risques.
- Opérations de marché.
Latifa NGUYEN MANH HUNG
- Audit et contrôle interne.
- Gestion des risques.
- Analyse de risques.
Programme
1INTRODUCTION
Origine et effets du risque de liquidité.
Spread de liquidité.
Illustration : les crises financières de 2007-2008 et 2011-2012.
Notion de liquidité d’un actif.
2MESURE DU RISQUE DE LIQUIDITÉ
Le besoin de financement.
Le gap de liquidité.
Les réserves de liquidité.
Le positionnement de marché.
Gap dynamique de liquidité.
Stress scénarii de liquidité.
Définition liquidité intraday.
Attentes du superviseur quant à la gestion de la liquidité intraday.
Contraintes de mise en œuvre du dispositif règlementaire.
3LE RATIO DE LIQUIDITÉ COURT TERME (LCR)
Présentation générale du scénario de crise LCR : objectif, contrainte réglementaire, niveau d’application, mise en œuvre et période transitoire…
Coussin de liquidité :
- Définitions.
- Notion d’actifs liquidesde haute qualité EHQLA (Encumbered High QualityLiquid Assets) / HQLA (High QualityLiquid Assets).
- Caractéristiques : exigences générales et exigences opérationnelles.
- Composition et pondérations associées.
Détermination du besoin de trésorerie à 30 jours :
- Sorties de trésorerie : Taux de retrait.
- Entrées de trésorerie : Taux d’entrée.
- Sorties nettes de trésorerie.
4LE RATIO STRUCTUREL DE LIQUIDITÉ LONG TERME (NSFR)
Objectif et contrainte réglementaire.
Notion de Financement stable.
Notion de besoin en financement stable.
Modalités de calcul.
Évolutions à venir : implémentation du NSFR en Europe (CRR2).
5LES OUTILS DE SUIVI SUPPLÉMENTAIRES (MODÈLE ALMM)
Introduction et textes relatifs aux outils de suivi.
Liste des tableaux, périodicité, niveau d’application, date de mise en œuvre, période transitoire.
Définition, objectifs et composition de chaque outil de suivi :
- Maturity ladder.
- Concentration des financements par type de produit.
- Concentration des financements par type de contrepartie.
- Roll over funding.
- Cout de funding.
- Counterbalancy capacity.
Autres indicateurs :
- LCR par devise.
- Spread de CDS, Rating.
Stock d’actifs non grévés.
Signaux avancés de suivi de la liquidité.
ILAAP.
Stress tests.
6LE CONTINGENCY FUNDING PLAN
Définition, objectif, enjeu du Contingency Funding Plan.
Principe d’élaboration, validation, tests, mise à jour du Contingency Funding Plan.
Lien avec le dispositif d’appétit aux risques et ILAAP.
7SYNTHÈSE ET CONCLUSION
Synthèse de la journée.
Évaluation de la formation.
Public et pré-requis
Participants
- Personnel de la comptabilité, de la trésorerie, du contrôle de gestion, du back-office, du contrôle et de l’audit en charge de l’établissement ou du contrôle des ratios.
- Commissaires aux Comptes et leurs collaborateurs.
- Toute personne concernée par les ratios des banques et leurs évolutions.
Supports et moyens pédagogiques
- Documentation en PowerPoint :
Elle a été adaptée pour être utilisée en distanciel :- Plus d’exemples.
- Plus d’illustrations.
- Alternance d’illustrations et d’exercices pratiques, d’exercices sous Excel.
- QCU, Vrai/Faux, questions/réponses pour vérifier, réviser et confirmer les acquis.
- Exposé des états financiers de banques pour illustrer la théorie.
Connaissances requises
- Une connaissance minimale des opérations bancaires est souhaitée.
Dates
Dates | Localisation / Modalité | Animateur(s) | |
---|---|---|---|
04/12/2024 | Paris | Alain GHNASSIA + 4 | S'inscrire |
04/12/2024 | Distanciel | Alain GHNASSIA + 4 | S'inscrire |
POUR APPROFONDIR
LCR : le ratio de liquidité à court terme, un indicateur clé pour la stabilité bancaire
Le LCR, ou Ratio de Liquidité à Court Terme, est un indicateur réglementaire essentiel qui mesure la capacité des banques à faire face à leurs besoins de liquidité sur une période de 30 jours, en situation de stress financier. Mis en place dans le cadre des réformes Bâle III, le LCR exige des banques la détention d’un stock suffisant d’actifs liquides de haute qualité (HQLA) pour couvrir les sorties nettes de trésorerie attendues sur cette période. Le but est de s’assurer que les institutions financières disposent de réserves suffisantes pour absorber les chocs de liquidité à court terme, élément crucial pour la gestion du risque et la stabilité du système financier.
L’intérêt du LCR dans la gestion du risque bancaire
L’introduction du LCR a été motivée par la nécessité de renforcer la résilience des banques face aux crises de liquidité, telles que celles observées lors de la crise financière de 2008. À cette époque, de nombreuses institutions financières se sont retrouvées à court de liquidités malgré des bilans apparemment solides. Le LCR a été mis en place pour répondre à cette vulnérabilité, en imposant des exigences de liquidité plus strictes aux banques. En parallèle du LCR, d’autres outils comme le NSFR (Net Stable Funding Ratio) et l’ALMM (Additional Liquidity Monitoring Metrics) ont été introduits pour assurer une gestion globale et cohérente des risques de liquidité à court et long terme.
Les défis de la mise en œuvre et de la gestion du LCR
La mise en œuvre du LCR pose plusieurs défis pour les institutions financières. L’un des principaux est la nécessité de maintenir un niveau élevé d’actifs liquides, ce qui peut limiter les opportunités d’investissement plus rentables mais moins liquides. La gestion de ce ratio exige en outre une surveillance continue des flux de trésorerie et des actifs, ainsi qu’une capacité à modéliser différents scénarios de stress pour évaluer l’impact potentiel sur la liquidité. Les banques doivent également se conformer aux autres indicateurs de liquidité tels que le NSFR et l’ALMM, qui ajoutent une couche supplémentaire de complexité à la gestion du risque de liquidité. La coordination entre ces différents indicateurs nécessite une compréhension approfondie des mécanismes financiers et une expertise technique en matière de gestion du risque et de liquidité à court terme.
L’importance d’une formation LCR
Destinée aux décideurs, aux gestionnaires de risques et aux analystes financiers, la formation proposée par l’AFGES, permet d’acquérir une compréhension approfondie des mécanismes du LCR, du NSFR et de l’ALMM, ainsi que des stratégies pour optimiser la gestion des actifs liquides. Après une introduction aux principes fondamentaux du LCR, expliquant les raisons de sa mise en place et ses objectifs principaux, les participants apprennent à calculer le ratio, à identifier les actifs liquides éligibles et à modéliser les flux de trésorerie en fonction des scénarios de stress. Une partie importante de la formation est consacrée à l’intégration du LCR avec d’autres indicateurs de liquidité comme le NSFR et l’ALMM, offrant une vue d’ensemble cohérente de la gestion du risque de liquidité à court et à long terme.
Le programme comprend des études de cas réels et aborde les aspects réglementaires, en fournissant des conseils pratiques sur la conformité aux exigences des régulateurs et sur la communication avec ces derniers.