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Quatre nouveaux associés rejoignent l’Afges

Pour l’année de ses 35 ans, l’Afges accueille 4 nouveaux associés. Échanges croisés au sujet de l’avenir de l’Afges avec ces nouveaux visages – qui ne sont pas inconnus puisqu’ils sont déjà tous actifs comme formateurs ou managers.

Pour Hugues Beaugrand, Président de l’Afges, « le monde de la formation est en pleine mutation. Parmi nos collaborateurs, certains ont manifesté la volonté de s’impliquer dans l’avenir de l’Afges. Nous en avions besoin, à la fois pour apporter le regard neuf d’une nouvelle génération, mais aussi pour réfléchir à l’évolution de notre offre. Initialement centrée sur la comptabilité bancaire, nous avons beaucoup étoffé nos formations sur des sujets connexes (audit et contrôle, réglementation, exigence prudentielle…) et ces nouveaux associés vont porter la diversification de l’Afges ».

Le tournant du distanciel

Pour Evelyne Ngnotué, « le passage au distanciel a été une réussite pour l’Afges. En 2020, nous avons inauguré ce mode d’enseignement avec un grand nombre de sessions courtes de 2 heures – nous avons eu jusqu’à 100 personnes en pics de connexion. Ce qui est remarquable dans la manière dont l’Afges a organisé son passage au digital, c’est que ce n’est en rien du présentiel ‟dégradéˮ. C’est un nouveau mode d’enseignement avec des outils techniques avancés (tableaux interactifs et paperboards numériques, connexion audio et vidéo haute qualité…) pour garantir la qualité de la transmission ». Tout le catalogue de formations est désormais disponible indifféremment en distanciel ou en présentiel.

Au-delà de la technique, l’Afges s’engage aussi sur des pratiques pédagogiques différentes. Pour Badr Oualadi, « nous travaillons sur la dynamisation des supports : les interactions doivent être adaptées, les contenus alliant exercices, cas pratiques, théorie doivent être rééquilibrés pour gagner en efficacité dans le cadre d’un enseignement à distance ». Des changements qui ne signent pas la fin du présentiel, comme le souligne Jean-François Caron, « sur notre secteur, le présentiel restera fondamental pour nombre de nos clients. Mais la demande va certainement évoluer vers des formats mixtes. On peut par exemple imaginer une pédagogie inversée qui consiste à faire à distance les activités qui nécessitent peu d’interactions et à faire en présentiel celles qui demandent un haut niveau cognitif ».

Une offre élargie de formations

« Nous maintenons le cap sur ce qui fait la réputation de l’Afges : la qualité de ses intervenants et leur connaissance opérationnelle des thèmes enseignés. Les participants recherchent autant des pédagogues pour apprendre que des experts de leur métier pour bénéficier d’un retour d’expérience » rappelle Badr Oualadi. Mais au-delà de la spécialisation historique de l’Afges, les associés prônent un élargissement de l’offre. Pour Maxence Duhayon, « beaucoup de métiers deviennent ‟hybridesˮ et nécessitent des compétences larges. Par exemple les qualités d’un auditeur sont en train de changer, aujourd’hui il doit aussi savoir convaincre ». « C’est à ce titre que les soft-skills, le comportement, l’intelligence émotionnelle sont des sujets sur lesquels nous pouvons créer une offre » explique Jean-François Caron.

Miser sur la flexibilité

Les contenus et les formats des formations ne sont pas les seules variables de choix des entreprises. « Le monde bancaire et assuranciel a, comme beaucoup de secteurs, une stratégie de rationalisation » analyse Maxence Duhayon, « les entreprises recherchent une expertise irréprochable tout en optimisant leurs budgets : nous devons donc être très agiles en termes d’offre et de prix. Il y a toujours cette logique de ‟prix de formation à la journéeˮ. Pourquoi ne pas imaginer une sorte d’abonnement, de compte formation, qui se consomme sur des thèmes ‟sur mesureˮ en distanciel ou en présentiel ?».

Cap sur l’international

Comme le rappelle Evelyne Ngnotué, « j’ai pu constater lors d’un cycle de formations dispensées en Afrique, à quel point l’attente était forte ». Pour Hugues Beaugrand, « historiquement, l’Afges a toujours eu un pied à l’étranger en organisant des sessions de formations dans des pays francophones. Plus récemment, cette internationalisation s’est élargie et systématisée en proposant l’ensemble de notre offre en anglais. Cela permettra à l’Afges, dans un contexte de globalisation de l’offre en distanciel, de répondre à de nombreuses demandes de formation qui lui parviennent du monde entier ».


Les nouveaux associés

Jean-François CARON
Passé par l’inspection générale et la direction des risques au Crédit Mutuel, Jean-François Caron est formateur sur les métiers de l’audit, du contrôle et du management des risques depuis une dizaine d’années. Diplômé du DECSF, il a auparavant été Responsable des dossiers bancaires de commissariat aux comptes au sein du cabinet Mazars.
Jean-François Caron sur Linkedin
Jean-François Caron sur www.afges.com

Maxence Duhayon
Ancien responsable de missions d’audit financiers, opérationnels et de contrôle interne dans le domaine de la banque, Maxence Duhayon est Business Manager pour l’Afges depuis 2011, en charge du nord de la France, de la Suisse et du Benelux. Il est aussi Directeur Général et co-fondateur de Montaigne Executive Advisory, société de conseil, et de Performium Executive Search, cabinet de recrutement sur les secteurs de la banque, de la finance et de l’assurance.
Maxence Duhayon sur Linkedin

Evelyne Ngnotué
En charge de formations sur la réglementation bancaire, Bâle III et le risk management, Evelyne Ngnotué a été membre du corps de l’inspection générale et Operationnal risk manager au sein de BNP Paribas, Risk manager transversal auprès du Directeur des risques de marchés & ALM, Chef de projet transformation fonctions risques de marché, Responsable gouvernance & Reporting risk management transversal au sein de Dexia, Senior Manager en charge du pôle Risk management et règlementation au sein du cabinet Xenium Partners.
Evelyne Ngnotué sur Linkedin
Evelyne Ngnotué sur www.afges.com

Badr Oualadi
Auparavant Directeur de la conformité et LAB/FT d’une banque française, puis en mission de direction risk management et contrôle permanent pour la National Bank of Kuwait, Badr Oualadi cumule 20 années de pratique opérationnelle et de direction de projets réglementaires. Il est co-fondateur et Président de Montaigne Executive Advisory et formateur pour l’Afges sur les thèmes suivants : compliance, pratiques commerciales, LCB/FT, risque opérationnel, risk management, PSEE/PCI, lutte contre la fraude.
Badr Oualadi sur Linkedin
Badr Oualadi sur www.afges.com

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